lundi 30 mars 2015

Husky'p class again ?!

T'es jaloux, hein ? T'es jaloux ? T'es jaloux ?
T'es jaloux ? T'es jaloux ?
T'es jaloux ?


Le (grand) (grand grand) chenil





Les bébés chiots, qui jouent avec n'importe quoi...
Trop d'love



Et donc oui, bien sûr qu'on s'est mangé le traîneau de devant pendant que je conduisais. Mais t'as déjà essayé d'arrêter des chiens au galop ? Ton frein, pris dans la glace,il set à que dalle, t'as beau sauter dessus comme un Joe Dalton en furie, les chiens courent faire des papouilles aux voisins. Ajoute à ça une fâcheuse manie de la fille devant moi à s'arrêter dans les virages...

ps : M. Boné, je vous vois rire d'ici. Enfin vous avez l'habitude...


Je glisse une petite vidéo de Thalia, toujours plus rapide à monter que moi ;)

dimanche 29 mars 2015

Sous le soleil. Exactement.



Mes petits chats, Mars, c'est le temps du printemps, le temps des tempêtes !
Ca s'agite par ma fenêtre, les vents furieux se font des batailles de boules de neige, ça tourbillone, ça s'époumone, la neige bondit dehors, et j'ai la bizarre impression d'être dans une machine à pop corn.


... Sauf que depuis quelques jours, le printemps pointe le bout de son nez. Avec un sourire d'excuse pour son retard, un imprévu, oublié mes clés, pardon, excusez, je... Me voilà. Pose tes pâquerettes, respire, installe toi.
Ya pas de mal, on t'attendait.

On l'avait perdu ! Caché sous des litres de neige...





Ca fait comme ça.

Je parlais avec mon caillou, drôle, non, cette ivresse du printemps ? Chaque année j'oublie. L'électricité qui se propage, là, dans toi, à la vue d'un rayon de soleil au réveil. La quiétude du sommeil éclate en silence, comme si l'air printanier, et les brins d'herbe coupés, la brise salée, et les champs, les vergers, comme si le monde, et en entier, attendait ton réveil. Déployez les gorges et les rires assoiffés, qu'on entende pulser la promesse de l'été.
C'est comme de la joie de vivre en intraveineuse. Ça frissonne de sourires.
Je sais pas vous, mais moi, j'ai le corps hilare.



Ici le monde fond les enfants, un déluge hors du ciel. Une hémorragie de la poudreuse. Toute la neige s'envole en ruisseaux. Ça crépite à terre, ça embrase le blanc pays, pat! pat! pat! Mon balcon enfoui sous une cascade de gouttelettes.

Parfois, la nuit, je suis surprise par une averse.  Une mer en furie de malt dans l'estomac, tu titubes à bâbord, et hop, te voilà sous un océan diluvien.
 La pluie dilue la ville et le bitume devient rizière. Je clapote jusqu'aux chevilles dans la gadoue, serpente dans les rues ruisselantes, bondis entre les Himalayas de flocons bruns tandis que le limon du printemps s'amourache de mes gambettes.
Me voilà caïman des neiges.


Je dilue mon café du matin à la fonte des neiges et j'en profite pour rattraper tout ce que je vous ai pas raconté cet hiver, ça vous va ?

dimanche 22 mars 2015

Toronto

Ma première impression de Toronto est celle d'un ciel sans étoiles. Un ciel lisse et lourd. Dense. Gris, bleu, violet.
Et soudain les gratte ciel viennent allumer la nuit. Étincelants. Iceberg piquetés de pépites.




Nous étions, ma maman et moi, logées dans une toute petite auberge, très jolie, la Downtown Home Inn. Le garçon qui la tenait pendant notre séjour était tellement adorable, toujours prêt à donner un coup de main, à traduire l'accent pakistanais indéchiffrable des centrales d'appel (ahah)... Et des p'tits dej' de roi, avec du vrai Nutella et tout et toooout :)

Celle-ci se trouvait dans le quartier gay de la ville, ironiquement situé le long de la rue de l'église... Vous voyez les Aristochats, quand Toulouse marche tout partout dans la peinture ? Se balader sur Church Street, c'est s'éclabousser sur les touches d'un piano.

La rue de l'auberge ;)







Juste face à l'auberge, on trouve un restau très sympa. Excellente musique, une déco à tomber et des serveurs mign... Bon, gays surtout. House - Maison, 580 Church St, Toronto, ON M4Y 2E8.

Un autre quartier animé, c'est le quartier chinois. PAF! Tu changes de pays, de continent, d'hémisphère sur terre.






Incroyable la différence entre le Canada anglais // français. Je ne vais pas m'étendre, mais enfin, l'impression de changer de pays pour de bon, d'avoir déjà passé une frontière....
Dieu que mes québécois me manquent. Quelques jours et déjà l'accent d'ici me manque, ça a le goût de la maison. Pareil en rentrant de New York, avec ces vieux québécois qui crissaient dans le hall de gare. Crissez encore, mes braves, sacrez à grand coeur! Câlissez doucement mes oreilles, que ça me carillonne le tympan.



Avant qu'il ne fasse nuit noire, on attrape quelques photos du quartier bohème : il y a là du tie & die, des cheveux longs et des cailloux précieux, des lumières dorées et de petits colliers de cuivre. Penchée sur des pendentifs de cuir et de plumes, une fenêtre s'ouvre et laisse s'échapper une tête velue : "Hey miss, if you need any information, knock on, I'm just there !"



Comme toujours, la lumière de fin de journée est très belle ici, je m'en ferais des engelures à admirer le ciel.



Vous voyez ici la CN Tower, qui coûte un bras, oui, on a encore râlé, mais j'avais pas encore fait New York, et puis ya un plancher de verre et puis.... Et puis une ville, d'en haut, c'est toujours un peu fou.



Ce plafond de verre, d'ailleurs, quand t'arrives, c'est de la grosse arnaque. T'as 2m2 de plexiglas et 183 chinois qui se battent en duel. Tu parles d'un plancher de verre... (petit, ridicule, mais WAAAAAAHHHHA LET ME DOWN !). Il m'a fallu 110 ans avant que ma caboche comprenne que j'allais pas m'envoler. Vers le bas. Macabrement.
Après c'est bon, tu peux te siffler une camomille, t'es dans tes p'tits chaussons.


C'est drôlement étrange, cette impression d'être à la hauteur du soleil. T'as vu, comme la lumière semble horizontale ?! On se croirait centrés dans l'horizon.


L'eau, les nuages, la brume, tu ne sais plus trop. C'est beau ce grain, on dirait du cuir. Ça s'illumine, ça frémit. Je voudrais des mocassins en embruns d'hiver.



 C'est drôle, quand on a quitté la ville en voiture, j'étais étonnée de quitter si vite les gratte-ciels. Toronto se dessine comme une fréquence cardiaque, une embolie du bitume, un infarctus d'architecture. Ça monte, ça monte, CA MONTE ! Ça droppe. Le tracé urbain tressaille puis s'effondre, ya des caillots de béton sous le myocarde, des palpitations de la toiture.

Oui, cette photo est inutile J'AI QUELQUES SOUCIS DE MISE AU POINT. Mais j'aime bien, cette palette de peinture, comme si on découpait les couleurs de la ville dans des tablettes à croquer. Et puis ça fait comme un réveil sans mes lunettes.


Una foto con la mama

Voilà pour Toronto, pas ma ville préférée, c'est sûr, mais vraiment sympa dans l'ensemble...  Un aperçu de la partie anglaise du pays, et un point de chute cool pour aller voir les chutes du Niagara... J'en ai, des articles à vous raconter mes p'tits chats !

samedi 7 mars 2015

New York et coetera





Bon, ça fait 2 mois maintenant que je fais traîner ces articles : je vais donc finir NYC une bonne fois pour toutes, tout en même temps. Z'êtes prêts ?

Le pont de Brooklyn


PADAAAM ! New York sous un grand ciel bleu.
Mais comme dit ma géocopine, qui dit ciel dégagé dit nez bouché. Comprends : tu te sers une bonne pinte de vitamine D tout en creuvant ta mère de froid.
 Affamées, on s'est payé un hot-dog au pied du pont : un truc dégueu fait à l'arrache, leçon retenue. 
Faut dire que décidément, le midi, on avait pas de chance. Que ceux qui veulent me voir à 40 ans, alcoolique et insomniaque regardent la vidéo de Thalia, cette histoire de sandwich est assez explicite....







La statue de la liberté






 Oui donc en fait, on a pas fait la statue : on l'a juste mattée depuis le ferry pour Staten Island. Et c'est très chouette comme ça. Alors, je ne suis pas sûre de vous avoir parlé de l'humidité New-Yorkaise... Concrètement, j'ai pas eu froid comme ça depuis l'écosse au mois d'avril. Même avec nos manteaux québecois en poils de canard, on SE LES CAILLE.
Ajoute à ça un vent à perdre tes cheveux, et ça te donne une idée de la traversée - très chouette, mais frileuse :)





C'est presque doux de se retrouver sur le port. Comme un endroit familier. On y entend le tintement des amarres, et un peu moins le bruit urbain.

Union Square, West Village et Greenwich Village




















Pour les gourmands, ne quittez pas NYC sans un détour par Eileen's Special Cheesecakes - non ça n'est pas du tout dans le coin, mais je pourrais me refaire le trajet rien que pour leur cheesecake aux myrtilles...



Le Rockfeller



La visite du Rockfeller (nous aussi on a râlé sur les prix, sur la file, sur la dangereuse proximité du magnolia bakery)  c'est comme chopper la cerise sur un gâteau. Saupoudrer tes yeux des lueurs de la ville. Ne manquez pas ça.
On est restées plus de 2h là-haut, le temps de voir la terre s'envoyer en l'air autour du soleil.











En redescendant, l'appel du ventre guidera vos pas : la Magnolia bakery vous guette donc au tournant.




 Et parce que c'était noël, il y avait le sapin GEANT.








je sers d'échelle au petit sapin qui sert d'échelle au grand sapin, tu vois ?






Je pourrais vous parler du Musée d'Histoire Naturelle, du Miseum of New York (allez voir le travail de Jeff Chien-Hsing Liao!), de Central Park sous le soleil d'hiver... Mais je crois que je vais vous laisser là. Le petit tour était déjà pas mal, nan ?






Ah, une dernière recommandation avant de vous laisser happer par les buildings : Faites vous appeler Mackenzie, Ashley, Kevin si vous voulez, mais Agathe, la tentez pas. "Eget", "Agget" "Akeut"...  Niveau prénom borgne-cul de jatte, ils s'en sont donné à cœur joie.


Huguette vous embrasse donc, de retour dans son grand nord.